Les centres sociaux m’ont alerté pour faire part des difficultés grandissantes qu’ils rencontrent. A cette occasion, j’ai pu rencontrer une délégation de représentants des centres sociaux brétielliens avec mon collègue député Mickaël Bouloux.
En effet, malgré une revalorisation prévue dans la convention d’objectifs et de gestion de la caisse nationale d’allocations familiales 2023-2027, il apparait que la hausse et l’accélération des dépenses courantes contraignent fortement l’activité, pourtant essentielle, des centres sociaux et socioculturels.
Ainsi, ce manque de financements touche de plein fouet les 1 400 centres sociaux du territoire, accueillant, chaque année, plus de 3 millions de nos concitoyens.
Le manque criant de moyens entrainera des conséquences très inquiétantes pour ces centres sociaux : environ un tiers de ces structures n’auront plus la capacité de renouveler certains postes cette année, d’autres risquent de fermer leurs portes. Ces conséquences impacteraient notamment le secteur de la petite enfance, où les besoins sont pourtant considérables.
Les revendications sont émises clairement, d’une part, la mise en place d’un fond exceptionnel de 65 millions d’euros afin d’assurer l’activité de ces centres sociaux et socioculturels et, d’autre part, la réévaluation du pacte de coopération entre ces derniers et les pouvoirs publics, plus particulièrement de l’État qui s’extraie progressivement de ses missions.
Dans le contexte de mobilisation de ces acteurs, j’ai invité le Gouvernement à donner à ces acteurs du territoires, créateurs de liens sociaux, des garanties suffisantes et des réponses concrètes à leurs revendications.
Si les interventions des parlementaires ont permis une revalorisation plus importante que celle prévue initialement, cela reste largement insuffisant.