La rentrée est aussi l’occasion chaque année d’aller à la rencontre des éleveurs et éleveuses.
D’abord au SPACE à Rennes, où j’ai eu le plaisir d’échanger avec de nombreux acteurs de la filière : Interbio Bretagne, Interbev, l’Anses et bien d’autres. Ces rencontres confirment l’importance de continuer à faire vivre un dialogue entre toutes celles et ceux qui s’engagent pour une agriculture respectueuse de l’environnement et humaine.




Je suis allé également en octobre au Sommet de l’élevage à Clermont-Ferrand, avec une délégation de parlementaires écologistes, composée de mes collègues Benoit Biteau, Guillaume Gontard, Nicolas Bonnet et Marie Pochon.
Nous avons commencé la visite par des échanges avec les acteurs institutionnels (Confédération Paysanne, JA, Safer, CR, FNSEA..) pour évoquer toutes les problématiques auxquelles fait face notre élevage, qui témoignent aussi de la grande diversité de nos exploitations agricoles tant en termes de taille que de pratiques.



Deux points ont été au cœur de cette édition : la multiplication des épizooties touchant les cheptels, et le futur traité Mercosur qui est une aberration écologique, et va instituer une concurrence déloyale inacceptable pour nos éleveurs-euses.
Traité que les écologistes n’ont eu de cesse de combattre.
Quant à la multiplication des épizooties touchant le cheptel, cela illustre à chaque fois la faiblesse des dispositifs publics de prévention, et la brutalité des mesures de protection qui bien trop souvent consistent à abattre intégralement un troupeau. Le recul et le bilan scientifique sont indispensables pour alimenter les prochaines politiques de prévention.
Nous avons abordé également la question de l’agriculture biologique, et son rebond après une crise sans précédent, qu’il nous faut impérativement accompagner. Pour cela, le futur projet de loi de finances pour 2026 sera déterminant.
Les défis de la PAC post 2027 ont également été à l’ordre du jour : le projet présenté au début de l’été par la Commission Européenne suscite des inquiétudes voir des oppositions, notamment l’abandon du deuxième pilier, pourtant un levier indispensable pour le financement de l’agroécologie, qui serait globalisé avec le premier pilier, ce qui pourrait renforcer les inégalités d’attribution des aides.
Cet empressement à poursuivre le détricotage de la conditionnalité environnementale sans pour autant exiger des Etats Membres le renforcement des incitations à la transition agro-écologique n’est pas acceptable.



L’après midi s’est poursuivi par un échange avec l’Inrae, et un passage au hall consacré à l’énergie, où j’ai pu échanger avec des acteurs de l’agrivoltaïsme.